Présentation

L'Aventure éditoriale

En 2014, Philippe Cottarel crée l'aventurière Caro, alors appelée Caro Morane, à travers une série d'illustrations. Pour lui, il s'agit de retrouver, par le dessin, l'ambiance nostalgique de ses lectures d'enfance, des romans populaires, et surtout de l'univers du célèbre Bob Morane.
Il entre en contact avec Henri Vernes (créateur de Bob Morane) pour lui présenter son travail, notamment via un artbook, produit à cet effet.

Henri Vernes et le dossier Caro Morane

Le projet tient alors en quelques lignes : un célèbre auteur belge de romans d’aventures, Henri Vernes, se voit étrangement confier l’avenir de deux jeunes filles, encore bébés. L'écrivain est en contact secret avec deux voyageurs du temps, dont nul ne doit connaître le nom, et dont l’histoire a alimenté l’insatiable imagination du romancier. Afin de protéger les enfants, dont l’avenir semble très incertain, leur tuteur donne à chacune un nom d’emprunt, ceux de ses créations littéraires : Caroline «Caro» Morane et Gillian «Jill» Ballantine.

Avec cette approche, il est nullement question de créer une progéniture à Bob Morane, mais d'attribuer celle ci à un voyageur du temps (dont le nom ne sera dévoilé qu’ultérieurement), un personnage singulier qui « aurait » inspiré Henri Vernes dans la création de son héros fictif.

Début 2015, Richard Colombo, écrivain de thrillers fantastiques sous le pseudo de Michael Fenris, rejoint l'aventure. Après avoir vu l'une des illustrations de Cottarel, il écrit un premier récit, "Le temple des pères". Le roman est présenté à Henri Vernes, afin d'obtenir son assentiment. Celui ci, très enthousiaste apporte non seulement ses encouragements et son soutien, mais spontanément, propose de signer une préface pour cette aventure. Il envisage même d'écrire un court récit «Caro».

Préface d'Henri Vernes

En octobre 2015, le roman est proposé pour la première fois, lors d'une AG du Cercle des Amis d'Henri Vernes (le CAHV) à Bruxelles, en présence du créateur de Bob Morane, mais également du dessinateur Gerald Forton. En quelques heures, plus de 150 exemplaires sont vendus, lors d'une séance de dédicace mémorable. L'aventure éditoriale de Caro vient de commencer.

Couverture première édition "Le temple des pères"

En 2016, Richard Colombo et Philippe Cottarel récidivent avec "La fleur des dunes", préfacé par un dessin réalisé pour l'occasion par Gerald Forton, puis avec "La malédiction du Djinn".
Parallèlement, Cottarel produit une courte bande dessinée (10 pages), "Caro, Saudade", publiée dans la revue "L'Aventurier"

Couvertures pour les premières éditions de
"La fleur des dunes"
"La malédiction du Djinn"

Alors que le roman "La malédiction du Djinn" vient juste d'être publié, sa diffusion doit être stoppée, suite à des menaces de procès de la part des ayants droit actuels de Bob Morane (Henri Vernes ayant cédé les droits de son personnage quelques années auparavant). Cette société est également en conflit avec Henri Vernes qui défend son droit moral devant les tribunaux.

En 2018, toujours avec le soutien d'Henri Vernes, l'aventure reprend, avec cependant quelques modifications. Exit Caro Morane, arrivée de Caro Dewisme. Vernes, que l'aventure amuse beaucoup, a accepté que l'on utilise son vrai nom (Charles Henri Dewisme) et un de ses pseudos, Shannon (Jill Ballantine devenant Jill Shannon). La série s'intitulera dorénavant «Caro».

Un nouveau roman est diffusé, "L'Oni de Fukushima", et les lecteurs sont au rendez-vous.

Il est décidé de proposer une nouvelle édition pour les 3 premiers opus précédemment publiés (et devenus introuvables). Les textes sont modifiés et enrichis, des illustrations inédites sont intégrées, et de nouvelles couvertures sont réalisées. De plus, chaque volume est préfacé par un auteur, un dessinateur ayant côtoyé, de près ou de loin, l'univers d'Henri Vernes.

En 2021, la série accueille une 5eme aventure, "L'île de la terreur".
En 2022, tous les romans "Caro" sont disponibles via le réseau Hachette (FNAC, Cultura, Decitre, Amazon, Bookelis et + de 5000 librairies)

Il est à noter également que 2 cosplayeuses prêtent dorénavant leurs traits à Caro et Jill : Illyne (Tiphaine) et Lili Din.

"Caro, Le temple des pères", préface d'Henri Vernes
"Caro, La fleur des dunes", préface dessinée par Gerald Forton
"Caro, La malédiction du Djinn", préface dessinée par Marc Hardy
"Caro, L'Oni de Fukushima", préface dessinée par Pixel Vengeur
"Caro, L'ile de la terreur", préface dessinée par Christophe Bec
"Sur les traces de Caro", artbook, reprenant la bande dessinée et de très nombreuses illustrations (La BD est également reproduite dans le roman "La malédiction du Djinn").


Les personnages

DEWISME (Caroline, dite Caro) : née un 30 avril. Taille 1 m 65.


Après des études de lettres, intègre la DGSE pendant deux ans. Son caractère indépendant et rebelle lui fait quitter les services de renseignements et se lancer dans le journalisme free-lance. De nature intellectuelle et curieuse, elle n’hésite pas à parcourir le monde, souvent en lien avec une cause humanitaire.
Pratique toutes sortes d’arts martiaux, notamment la capoeira et le jailhouse rock (technique de combat rapproché utilisée dans les prisons américaines). Cavalière émérite.
Possède un appartement à Paris, transformé en loft, et une petite maison isolée dans la baie d’Ecalgrain.
Infectée par un virus synthétique au cours d’une de ses aventures, l’Hafsaïne, Caro peut être sujette à de violentes crises de colère incontrôlables qui décuplent ses forces.

SHANNON (Gillian, dite Jill) : Irlandaise. Taille 1 m 72.


Sensiblement du même âge que son amie, elle passe une enfance et une adolescence mouvementées en épuisant les différents établissements scolaires de Galway. S’engage sur un coup de tête dans L’Army Ranger Wing irlandaise où elle restera trois ans, avant de quitter l’armée pour fonder une entreprise de bateaux de pêche en mer, la Shannon Comhlacht. Elle est également propriétaire d’un domaine de golf du côté de Moycullen Bogs qu’elle a gagné aux cartes un soir dans un bar.
Superstitieuse, imbattable sur les légendes irlandaises, elle possède un lexique de jurons très étendu, qu’elle n’hésite pas à utiliser dans certaines situations, en particulier dans les pubs ou lorsqu’elle est menacée.
Experte en maniement des armes, capable d’identifier n’importe quel pistolet et fusil, et de les démonter et remonter yeux bandés.